ETRE EN PAIX AVEC NOS DEFUNTS


Parce qu’ils sont partis trop tôt, trop brutalement ou parce que l’on aurait aimé les connaître davantage, certains mots n’ont pas été prononcés, certaines situations sont restés inachevés et certaines émotions sont bloquées par le poids du deuil.
 
A travers l’hypnose j’accompagne mes patients pour apaiser les liens avec leurs défunts.
Parfois une mort peut en cacher une autre (histoire de la fille qui a remplacé son frère dont la mort est restée tabou). La mort peut devenir une renaissance et changer la vie, se rendre compte de ce qu’il compte dans la vie, quelles sont les priorités.
 
Pour vivre son deuil avec plus de légèreté, se soulager des angoisses, retrouver le sommeil, sortir de ce « état dépressif » pour accélérer le processus naturel du deuil,  pour laisser les morts en paix, pour en finir avec ses bulles douloureuses de souvenirs qui remontent à la surface et clore une situation inachevée.
 
Le processus de deuil se déroule par étapes. Cependant, le deuil n’est pas un processus linéaire. De nombreux endeuillés ne traversent pas les étapes que je vais vous décrire et encore moins dans l’ordre cité. De plus, il est fréquent qu’ils passent d’une étape à l’autre et qu’ils reviennent en arrière, et ceci à plusieurs reprises. On peut comparer le deuil à la marée montante : la progression peut être lente ou rapide et elle est faite d’avancées et de reculs successifs. Par ailleurs, le temps nécessaire pour franchir chacune de ces phases varie considérablement d’une personne à l’autre. Comme l’empreinte digitale, le travail de deuil comporte des caractéristiques universelles mais est il est unique à chacun.
L’hypnose peut intervenir à chaque étape  :  Choc-  déni- colère- peur- tristesse – résignation
Il y a alors une déstructuration, un marchandage intérieur, ensuite une acceptation, savoir pardonner, se pardonner (car souvent on se sens coupable à la suite d’un deuil).
Puis la reconstruction, s’adapter, se projeter…
L’hypnose a pour but de vous aider à trouver des ressources internes et externes afin de cicatriser au mieux ces blessures.
La première phase, celle de l’impact, la sidération débute à l’annonce du décès. Elle dure habituellement de quelques heures à quelques jours. Lorsque le décès est inattendu, son annonce crée un choc. Ce choc est généralement important quand la mort est violente comme c’est le cas quand elle intervient suite à un suicide ou à un attentat. C’est le cas également lorsque la mort est prématurée, par exemple dans le cas du décès d’un enfant ou d’un jeune.
 
Dans cette première étape, certains s’effondrent en pleurs alors que d’autres surprennent par leur calme. Ils sont comme anesthésiés émotionnellement. Il est fréquent que les endeuillés alternent des états d’abattement avec des moments d’agitation anxieuse et d’activité frénétique.
 
Après le choc vient la phase de recherche ou de fuite qui dure habituellement de quelques semaines à quelques mois. Peu à peu, les endeuillés commencent à mesurer le vide laissé par la  disparition de l’être aimé. Son décès devient tangible, il cesse d’être une réalité abstraite. Durant cette période, les pensées de l’endeuillé sont dirigées vers le défunt. Il se remémore les moments partagés en sa compagnie, il repense à sa voix, à son odeur, à ses attitudes, à ses mimiques ; il se surprend à attendre un coup de téléphone de sa part ; il croit reconnaître sa silhouette dans la rue, etc. A l’opposé de cette recherche, certaines personnes s’étourdissent dans une activité frénétique pour ne pas penser ni éprouver le vide laissé par la perte. Dans le cas du décès d’un enfant, il existe un risque de « momification » : les parents conservent les effets personnels de leur enfant et maintiennent sa chambre intacte comme s’il allait revenir.